La Bastille : un site vert

Site de la Bastille
© Photo Sylvain Frappat, 2013, VdG

Achevée en 1592 par Lesdiguières, la première version du fort de la Bastille donne, par extension, son nom à la fameuse colline des versants du mont Rachais. Ce promontoire sur les contreforts sud du massif de la Chartreuse est depuis lors un point névralgique de l'agglomération grenobloise.

Longtemps considérée comme un poste militaire stratégique puisqu'elle surplombe la vallée et permet de contrôler l'Y grenoblois, la Bastille est devenue un lieu très prisé par les habitants de l'agglomération, véritable îlot de nature, sur 25 ha, près du centre-ville. Depuis l'ouverture du téléphérique en 1934, puis des sentiers pédestres en 1973, la fréquentation de la Bastille ne cesse de croître. Elle était estimée à 600 000 personnes en 2014 dont plus de la moitié ont emprunté les fameuses « bulles » grenobloises.

La Bastille comporte un intérêt historique évident mais aussi culturel, naturaliste et viticole. De nombreuses espèces végétales et animales prospèrent du fait de la diversité des milieux et de l'exposition plein sud du versant. Le site est reconnu comme réservoir de biodiversité par le Schéma régional de cohérence écologique (SRCE) et par le Schéma de cohérence territorial (Scot) tout en étant classé Zone Naturelle d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF).

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Direction des Affaires Culturelles, Ville de Grenoble