Inondations de 1651 et 1733

Inondation de Grenoble, famille éplorée
© Dessin de Diodore Rahoult, gravure d'Etienne Dardelet Blanc dit la Goutte, dans "Grenoblo Malhérou", Grenoble, Dardelet, 1860, BMG

De 1600 à 1860, Grenoble connaît plus de quatre-vingts inondations du Drac et de l’Isère, avec des dégâts importants et de nombreuses victimes.

L’inondation de 1651 est restée dans la mémoire des Grenoblois : la montée des eaux de plus de six mètres emporte le seul pont (en pierre) qui traversait l’Isère, avec sa tour horloge au Jacquemart et sa chapelle Notre-Dame (à l'emplacement de l'actuelle passerelle Saint-Laurent). La quantité de boue déposée par l’Isère est telle qu’il n’est plus possible de circuler dans les rues ni de rentrer dans les maisons. Toute la cuvette grenobloise est ravagée, les bestiaux et les récoltes condamnés, laissant Grenoble impuissante.

L’inondation de 1733 a quant à elle été rendue célèbre par le poème en patois de Blanc, dit La Goutte, intitulé "Grenoblo Malherou", publié un siècle plus tard (1854) avec des illustrations de Diodore Rahoult.

Période historique

3ème période : 1590 / 1830

Classé en

  • Patrimoine Immatériel

Thématique(s)

  • Patrimoine naturel et paysager

En liaison avec cet élément du patrimoine

Bibliographie

- BOUCHAYER A. « Le Drac dans la plaine de Grenoble de 1280 à 1651 », Revue de géographie alpine, 1925, p. 170.
- CAYOL-GERIN A., CHARBONNIER V. et de MONTJOYE A. Grenoble : traces d’histoire. Veurey : ed. Le Dauphiné Libéré, 1997.

Date

1651, 1733

Diaporama

Inondation de Grenoble, famille éplorée
Page de couverture du "Grenoblo Malhérou"
Tour de l'Intendance, hôtel de Lesdiguières